Le document publié par la Scam permet d’observer la répartition des autrices et des auteurs sur une décennie (2009-2019). On y notera une évolution en faveur d’un rééquilibrage femme/homme qui se traduit notamment dans les jeunes générations : en 2019, on compte 37% de femmes sur l’ensemble des membres mais elles forment 43% des nouvelles adhésions. Cependant, qu’il s’agisse de la répartition des droits par tranches de revenus ou des horaires de diffusion des documentaires à la télévision, les autrices restent désavantagées. Les revenus les plus élevés sont encore l’apanage des hommes, mais l’écart s’amenuise. En 2009, 20 443 ayants droit ont perçu des droits dont 33% de femmes et 67% d’hommes. En 2019, 35 832 ayants droit ont perçu des droits. La part des femmes progresse et atteint désormais 36% (+3 points).
Majoritaires dans la traduction audiovisuelle, la visibilité des femmes augmente significativement pour les autres genres du répertoire de la Scam. Plus 19 points en reportage d’investigation pour les oeuvres 100% féminines en dix ans.
Majoritaires dans la traduction audiovisuelle, la visibilité des femmes augmente significativement pour les autres genres du répertoire de la Scam. Plus 19 points en reportage d’investigation pour les oeuvres 100% féminines en dix ans.
Néanmoins, si la présence des femmes au sein des oeuvres unitaires progresse (de 15 à 34% en une décennie), ce genre reste toujours un bastion masculin.
Aux heures de grande écoute, le regard porté sur le monde reste masculin. On constate cependant de nettes améliorations sur les chaînes du service public. France 5 (de 36 à 48% en 2019) et M6 opèrent les plus fortes progressions. Arte est en progression de 7 points (de 33 à 40%). En dix ans, TF1 n’a pas progressé sur cette tranche mais a vu augmenter de 10 % le nombre d’oeuvres signées par des femmes alors que Canal+ est en nette régression aux heures de grande écoute (un tiers d’autrices en 2009 réduit à un quart dix ans après).
Aux heures de grande écoute, le regard porté sur le monde reste masculin. On constate cependant de nettes améliorations sur les chaînes du service public. France 5 (de 36 à 48% en 2019) et M6 opèrent les plus fortes progressions. Arte est en progression de 7 points (de 33 à 40%). En dix ans, TF1 n’a pas progressé sur cette tranche mais a vu augmenter de 10 % le nombre d’oeuvres signées par des femmes alors que Canal+ est en nette régression aux heures de grande écoute (un tiers d’autrices en 2009 réduit à un quart dix ans après).
Les primo-diffusions à la radio
Les nouvelles œuvres tendent à se féminiser (5 points de plus en dix ans), mais les hommes gardent l’avantage avec 55% de premières œuvres déclarées. Si on note une nette évolution de la diffusion des œuvres d’autrices entre 2009 et 2019 pour les chaînes France Culture (de 40 à 52%) et France Bleu (de 25 à 31%), la tendance s’inverse sur France Inter (49% contre 44%). RFI, malgré une légère baisse en dix ans, offre une plus large diffusion aux autrices (55%) qu’aux auteurs (45%).
Les nouvelles oeuvres tendent à se féminiser (5 points de plus en 10 ans) mais les hommes restent majoritaires avec 55% des premières déclarées © Scam
France Culture tient le haut du pavé avec une progression globale significative de la part des femmes : 12 points de plus en 10 ans © Scam
Malgré une progression en faveur des femmes pour les heures de grande écoute, le déséquilibre reste significatif sur France Bleu @ Scam
Dans les tranches comprises entre 6h du matin et minuit, sur France Culture, les femmes sont devenues légèrement majoritaires (jusqu'à 59% de 20 à minuit) © Scam
Sur France Inter, la part des femmes dans les programmes de jour est en nette diminution et passe de 57% à 43% durant le 18-20. Mais, leur présence s'accroit en fin de soirée © Scam
Sur RFI, les femmes restent majoritaires en journée depuis 10 ans avec une belle parité durant le 18-20 et en fin de soirée pour les programmes gérés par la Scam © Scam
L'étude complète est ICI.