Nous sommes le 10 avril. Jour de la Saint-Fulbert. Et à la Saint-Fulbert, on interroge son précaire. C’est le message que vont tenter de promouvoir aujourd’hui plusieurs organisations car "la précarité à Radio France avance cachée". Cette précarité est d’ailleurs résumée dans un Livre Noir de la Précarité (ICI). Des exemples qui nous rappellent que nombreux sont les journalistes pigistes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté (949 €/mois) même en étant diplômés et passionnés.
Quand précarité rime avec radio
Alors désormais chaque 10 avril, il faudra prendre le pouls des précaires "avant des actions plus concrètes et directes pour refuser l'abus de précarité dans les rédactions de France Inter, France Info, France Bleu, France Culture ou du Mouv'".
La précarité à radio ? Ce sont les précaires qui en parlent le mieux. A l’image de ce témoignage émouvant : "Je travaille avec 4 ou 5 locales. Quelques jours par ci, par là. Les rédactions ont souvent un pigiste attitré et c’est logique. Mais je ne refuse jamais. Même si bosser 2 jours à 250 km de chez moi n’est pas rentable : entre le train, le foyer des jeunes travailleurs, et les repas du soir, j’en suis quelque fois de ma poche. Mais je me dis que Radio France va finir par voir ce que je vaux. Et surtout que j’aime cette maison". Conclusion : l'abus de précarité est dangereux pour les journalistes. Comme pour l'ensemble des personnels serait-on tenté d'ajouter...
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La précarité à radio ? Ce sont les précaires qui en parlent le mieux. A l’image de ce témoignage émouvant : "Je travaille avec 4 ou 5 locales. Quelques jours par ci, par là. Les rédactions ont souvent un pigiste attitré et c’est logique. Mais je ne refuse jamais. Même si bosser 2 jours à 250 km de chez moi n’est pas rentable : entre le train, le foyer des jeunes travailleurs, et les repas du soir, j’en suis quelque fois de ma poche. Mais je me dis que Radio France va finir par voir ce que je vaux. Et surtout que j’aime cette maison". Conclusion : l'abus de précarité est dangereux pour les journalistes. Comme pour l'ensemble des personnels serait-on tenté d'ajouter...
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