Une ouverture commerciale de la 5G d’ici la fin de l’année
L’Arcep va débuter l’enchère initialement prévue au mois d’avril à une date comprise entre le 20 et le 30 septembre. Ce nouveau calendrier permettra à l’Arcep et aux quatre candidats - les sociétés Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR - de conduire les préparatifs nécessaires à l’organisation matérielle de l’enchère d’ici là. Cette enchère principale sera suivie en octobre d’une enchère pour le positionnement des fréquences des lauréats dans la bande puis de la délivrance des autorisations qui devrait avoir lieu en octobre ou novembre. L’ouverture commerciale de la 5G se fera ensuite à l’initiative des opérateurs. L’Arcep lève à cet égard l’obligation du cahier des charges qui imposait cette ouverture dans au moins deux villes par opérateur avant la fin 2020.
Une 4G renforcée
L’Arcep souhaite mettre l’accent sur la 4G dans les zones de moindre densité. En complément du « new deal mobile », qui prévoit l’installation massive de nouveaux sites sur le territoire ainsi qu’une généralisation de la 4G et au plein respect duquel l’Autorité est très vigilante, les autorisations qui seront délivrées à l’automne prévoiront des obligations pour renforcer la 4G. La généralisation de l’accès à la 4G+ (une montée en capacité des réseaux à au moins 240 Mbit/s soit quatre fois plus que l’obligation actuelle) sera assurée dans les territoires. En particulier, les opérateurs devront assurer dès fin 2022 la 4G+ d’au moins 75% de leurs sites. L’Arcep invite les opérateurs à intensifier leurs efforts en la matière, dans le contexte d’un décalage des investissements 5G par rapport à la trajectoire initialement prévue.