LLP - Depuis plusieurs jours, Radio Bonheur semble avoir entamé une nouvelle phase de son combat contre le CSA, cette fois-ci sur le terrain médiatique. Quel bilan faites-vous de cette mobilisation ?
DLB - Il est un peu tôt pour parler de bilan. Le combat de Radio Bonheur pour se développer n’est pas celui d’une journée mais celui d’une vie… Ce n’est pas l’appât du gain qui nous anime mais la passion, la justice. Le combat notamment médiatique est prévu pour durer, tant que Radio Bonheur n’obtiendra pas le développement qu’elle mérite. Le combat médiatique ne fait que commencer !
LLP - Concrètement que reprochez-vous au CSA et que lui demandez-vous ?
DLB - Nous sommes en faveur de la concurrence et de la compétition, moteurs de l’excellence. Mais cette concurrence ne peut exister qu’à une condition : celle d’appliquer les mêmes règles à toutes les radios.
DLB - Il est un peu tôt pour parler de bilan. Le combat de Radio Bonheur pour se développer n’est pas celui d’une journée mais celui d’une vie… Ce n’est pas l’appât du gain qui nous anime mais la passion, la justice. Le combat notamment médiatique est prévu pour durer, tant que Radio Bonheur n’obtiendra pas le développement qu’elle mérite. Le combat médiatique ne fait que commencer !
LLP - Concrètement que reprochez-vous au CSA et que lui demandez-vous ?
DLB - Nous sommes en faveur de la concurrence et de la compétition, moteurs de l’excellence. Mais cette concurrence ne peut exister qu’à une condition : celle d’appliquer les mêmes règles à toutes les radios.
Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. En moyenne, le CSA accorde aux opérateurs une fréquence sur 3 à 4 demandes, sauf pour Radio Bonheur. Sur 62 demandes, depuis 2007, le CSA nous a opposé 62 refus… avec 62 motifs de refus différents.
Depuis 2007, Radio Bonheur ne répond donc plus jamais aux critères de sélection du CSA. Dans ces conditions, comment le CSA a-t-il pu sélectionner Radio Bonheur sur 3 fréquences en 2006 alors que notre programme n’a pas changé ? Et comment expliquer que depuis 10 années Radio Bonheur soit davantage écoutée en part d’audience dans les Côtes d’Armor que France Inter, Europe 1 ou encore NRJ… alors que nous sommes, selon le CSA, si mauvais ?
Il y a peu, Patrice Gelinet expliquait pourtant aux médias, que pour Laval, il ne pouvait exister qu’un seul élu pour 40 candidats et donc 39 déçus. C’est un peu court, car aucune radio ne s’est vue, depuis que le CSA existe, refusée 62 demandes consécutives… jamais. A fortiori pour une radio plébiscitée par le public.
Depuis 2007, Radio Bonheur ne répond donc plus jamais aux critères de sélection du CSA. Dans ces conditions, comment le CSA a-t-il pu sélectionner Radio Bonheur sur 3 fréquences en 2006 alors que notre programme n’a pas changé ? Et comment expliquer que depuis 10 années Radio Bonheur soit davantage écoutée en part d’audience dans les Côtes d’Armor que France Inter, Europe 1 ou encore NRJ… alors que nous sommes, selon le CSA, si mauvais ?
Il y a peu, Patrice Gelinet expliquait pourtant aux médias, que pour Laval, il ne pouvait exister qu’un seul élu pour 40 candidats et donc 39 déçus. C’est un peu court, car aucune radio ne s’est vue, depuis que le CSA existe, refusée 62 demandes consécutives… jamais. A fortiori pour une radio plébiscitée par le public.
Une grosse centaine d’auditeurs devant les locaux de Radio Bonheur le 7 juin dernier pour exiger du CSA un développement rapide de sa couverture
LLP - Vous diffusez actuellement un titre spécialement produit pour Radio Bonheur. De quoi s’agit-il ?
DLB - C’est une chanson rigolote réalisée avec la complicité des Glochos. Le pot de terre contre le pot de fer est propice à l’inspiration pour ce groupe breton avec qui nous avons tissé des liens depuis de nombreuses années.
LLP - Pensez-vous que les Sages de la Tour Mirabeau apprécieront ce genre d’humour et donc cette nouvelle action ?
DLB - Le terme "Sage" ne me semble pas approprié… Et c’est bien ça le problème du CSA. Le CSA agit, non pas sur le fond des dossiers, mais sur la forme, sur l’apparence, la gentillesse, l’allégeance… pour ne pas dire sur certains liens privilégiés qui existent implicitement entre lui certains opérateurs. Regardez ce qui s’est passé avec Parenthèse, La Radio de la Mer ou encore Numéro 23 aujourd’hui. Qu’importe si Radio Bonheur ne fait pas plaisir au CSA : quand on vous traite comme un chien, que l’on fait souffrir, on a le droit de mordre.
Comment le CSA peut-il justifier que, depuis 1989, en appliquant la loi de 1986, dont le socle est basé sur la diversité et le pluralisme des opérateurs, il ait pu réduire le nombre de radios commerciales indépendantes de plus de 1 000 en 1989 à une centaine aujourd’hui ? En réalité et dans les faits, le CSA applique la concentration et l’uniformité des programmes sur l’ensemble du territoire. Qui peut dire le contraire ?
DLB - C’est une chanson rigolote réalisée avec la complicité des Glochos. Le pot de terre contre le pot de fer est propice à l’inspiration pour ce groupe breton avec qui nous avons tissé des liens depuis de nombreuses années.
LLP - Pensez-vous que les Sages de la Tour Mirabeau apprécieront ce genre d’humour et donc cette nouvelle action ?
DLB - Le terme "Sage" ne me semble pas approprié… Et c’est bien ça le problème du CSA. Le CSA agit, non pas sur le fond des dossiers, mais sur la forme, sur l’apparence, la gentillesse, l’allégeance… pour ne pas dire sur certains liens privilégiés qui existent implicitement entre lui certains opérateurs. Regardez ce qui s’est passé avec Parenthèse, La Radio de la Mer ou encore Numéro 23 aujourd’hui. Qu’importe si Radio Bonheur ne fait pas plaisir au CSA : quand on vous traite comme un chien, que l’on fait souffrir, on a le droit de mordre.
Comment le CSA peut-il justifier que, depuis 1989, en appliquant la loi de 1986, dont le socle est basé sur la diversité et le pluralisme des opérateurs, il ait pu réduire le nombre de radios commerciales indépendantes de plus de 1 000 en 1989 à une centaine aujourd’hui ? En réalité et dans les faits, le CSA applique la concentration et l’uniformité des programmes sur l’ensemble du territoire. Qui peut dire le contraire ?
Les Glochos - Le CSA comme la FIFA~2.mp3 (3.82 Mo)
LLP - Et si Radio Bonheur ne parvenait pas à augmenter sa couverture ?
DLB - Depuis ma naissance, on ne m’a jamais rien donné. J’ai appris à persévérer pour réussir. Et puis, c’est le risque, mais en ce qui me concerne, je préfère perdre ma radio que mon âme.
DLB - Depuis ma naissance, on ne m’a jamais rien donné. J’ai appris à persévérer pour réussir. Et puis, c’est le risque, mais en ce qui me concerne, je préfère perdre ma radio que mon âme.