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C'est suffisamment rare pour être mentionné : plusieurs dirigeants de groupes et organisations se serrent les coudes pour que la radio ne soit pas la grande oubliée de la réforme de l'audiovisuel. Déjà, le SIRTI (syndicat des radios indépendantes) et Nicolas de Tavernost, patron du groupe M6 avaient récemment dénoncé l'absence d'avancées sur plusieurs sujets comme les quotas de musiques francophones. Les patrons de radios ont transmis, au ministre de la Culture, des propositions communes pour la réforme audiovisuelle, notamment autour des quotas francophones qu'ils souhaitent assouplir et imposer aux plateformes de streaming, selon un courrier révélé par Les Echos.
Dans cette missive, les groupes Lagardère, NRJ, Radio France, France Médias Monde, M6/RTL, Radio Nova et du SIRTI estiment que "la radio doit avoir toute sa place dans cette réforme d'envergure".
"Une exposition plus efficace de la création musicale francophone à la radio dans un monde concurrencé par les nouveaux acteurs numériques doit être trouvée", dénoncent-ils
"Les radios ne peuvent être les seules à participer à cet effort, tandis que les acteurs digitaux proposent une offre musicale sans prendre leur part d'obligations", peut-on lire.
"Des quotas de diffusions francophones au sein des offres gratuites des plateformes de streaming, qui concurrencent la radio, pourraient être instaurés. Cela pourrait donner lieu à l'ouverture d'une grande concertation (...) pour retrouver un point d'équilibre sur le régime des quotas francophones instauré en 1994", proposent les dirigeants alors que ces quotas ont été durcis en 2016.
"Une exposition plus efficace de la création musicale francophone à la radio dans un monde concurrencé par les nouveaux acteurs numériques doit être trouvée", dénoncent-ils
"Les radios ne peuvent être les seules à participer à cet effort, tandis que les acteurs digitaux proposent une offre musicale sans prendre leur part d'obligations", peut-on lire.
"Des quotas de diffusions francophones au sein des offres gratuites des plateformes de streaming, qui concurrencent la radio, pourraient être instaurés. Cela pourrait donner lieu à l'ouverture d'une grande concertation (...) pour retrouver un point d'équilibre sur le régime des quotas francophones instauré en 1994", proposent les dirigeants alors que ces quotas ont été durcis en 2016.
Concurrence des plateformes de streaming
Les radios signataires réclament dans le courrier que "les règles applicables aux radios soient rééxaminées, notamment en supprimant le plafonnement des rotations francophones".
Estimant que la radio subit, autant que la télévision, la concurrence des acteurs numériques, les dirigeants demandent que les "contenus radiophoniques et les droits voisins des entreprises de communication audiovisuelle" soient mieux protégés.
"Ces derniers mois, de nombreux acteurs, internationaux ou français, ont pris l'initiative de reprendre sans autorisation préalable les contenus produits pas nos radios", déplorent-ils, faisant référence à Majelan, plateforme de podcasts de l'ex-patron de Radio France Mathieu Gallet.
Ils demandent que la loi clarifie l'obligation d'obtenir une autorisation préalable, notamment les modalités techniques, opérationnelles et juridiques et prévoie le "principe d'une rémunération transparente" pour la reprise des flux audios, souvent repris sans autorisation par de nombreuses applications.
Estimant que la radio subit, autant que la télévision, la concurrence des acteurs numériques, les dirigeants demandent que les "contenus radiophoniques et les droits voisins des entreprises de communication audiovisuelle" soient mieux protégés.
"Ces derniers mois, de nombreux acteurs, internationaux ou français, ont pris l'initiative de reprendre sans autorisation préalable les contenus produits pas nos radios", déplorent-ils, faisant référence à Majelan, plateforme de podcasts de l'ex-patron de Radio France Mathieu Gallet.
Ils demandent que la loi clarifie l'obligation d'obtenir une autorisation préalable, notamment les modalités techniques, opérationnelles et juridiques et prévoie le "principe d'une rémunération transparente" pour la reprise des flux audios, souvent repris sans autorisation par de nombreuses applications.