Pour Francis Goffin de la RTBF : "Les gens ne sont pas encore conscients de la révolution qui se prépare, mais dans 10 ans, il n’y aura plus de bande FM (…) les radios privées et publiques se sont entendues pour payer les coûts de migration, mais nous avons besoin de l’aide publique pour l’investissement. Concrètement, nous demandons 12 millions d’euros répartis sur 10 ans". Quant à Eric Adelbrecht : "Nous, éditeurs, sommes prêts, mais c’est le politique qui doit agir. C’est le politique qui doit débloquer les fonds nécessaires pour adapter le réseau belge. Il est grand temps de le faire si nous ne voulons par être à la traine par rapport aux autres pays (…) En Flandre, le ministre des Médias a inscrit ce passage dans sa déclaration de politique générale. En Fédération Wallonie-Bruxelles, il n’y a pas une ligne là-dessus. Qu’attend le politique ?".
Du côté des radios publiques, le discours belge se rapproche du discours français avec l’affirmation que la RNT ne se fera qu’avec l’aide des fonds publics, ce qui est logique puisque le service public est ainsi financé.
Du côté des radios privées, le discours semble différent des deux cotés de la frontière : RTL estime en Belgique que la RNT semble être une nécessité, mais elle doit se faire avec l’aide des pouvoirs publics. En France, le même groupe ne semble pour l’instant ne rien demander, ni le lancement de la RNT, ni les aides publiques.
Du côté des radios privées, le discours semble différent des deux cotés de la frontière : RTL estime en Belgique que la RNT semble être une nécessité, mais elle doit se faire avec l’aide des pouvoirs publics. En France, le même groupe ne semble pour l’instant ne rien demander, ni le lancement de la RNT, ni les aides publiques.